Jennifer Bacray

Passionnée de lecture depuis l’enfance, Jennifer a découvert son amour pour l’écriture en tenant son premier stylo. Elle adore explorer de nouveaux horizons, qu’il s’agisse de voyager ou encore de cuisiner. Rêveuse dans l’âme, elle aime imaginer les possibilités infinies de l’avenir et croire en un monde meilleur. Sa créativité et son imagination sont ses forces au quotidien.
Ses romans
L'interview
Si tu devais résumer "Un Serment d'Ombres et de Glace" en 5 mots, ça donnerait quoi ?
Sans réfléchir : Royauté / tension / famille / liberté / vengeance
Quels sont les auteurs ou livres qui ont influencé ta plume ?
Il y en a beaucoup trop… Par où commencer ?
– J.R.R Tolkien, Le Seigneur des Anneaux et le Hobbit
– Georges R.R Martin, Le Trône de fer
– S. A. Chakraborty, La cité de laiton
– Holly Black, Le prince cruel
– Suzanne Collins, Hunger Games
– Andrzej Sapkowski, Le Sorceleur
Quels sont les principaux défis que tu as rencontrés en écrivant "Un Serment d'Ombres et de Glace" ?
Je cherchais à avoir un VRAI enemies to lovers et un VRAI slow burn plein de tension. Sans surprise, je pense que cela a été le plus dur en écrivant USOG. Créer un personnage irritable et exaspérant, qui finit par nous faire succomber doucement (très doucement) à son charme, c’est vraiment plus difficile qu’on ne pourrait l’imaginer.
Quel est ton passage préféré dans le livre et pourquoi est-il spécial à tes yeux ? (Sans spoiler bien sûr 😊 )
Il y en a tellement… mais je dirais le dernier chapitre. Je ne peux pas développer plus sans spoil, mais il laisse entrevoir toutes les nuances et les promesses du tome 2, et c’est tout ce qu’on attend.
D’ailleurs, avis aux lecteurs et aux lectrices qui lisent la dernière page en premier : résister à la tentation avec USOG. Pitié. Cela vaut vraiment le coup de découvrir ce dernier chapitre dans son contexte.
Quelles émotions espères-tu transmettre à tes lecteurs ?
Je veux qu’ils passent par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel ! USOG, c’est le livre que j’aurais aimé lire. En l’écrivant, j’ai ri, vibré, pleuré. J’ai levé des yeux au ciel aussi. Et c’est tout ce que je veux transmettre. J’aimerais que mes propres émotions puissent ressortir à travers les pages, qu’elles transportent les lecteurs, ne serait-ce qu’un instant.
Selon toi, en quoi le personnage d’Élora se différencie-t-il des autres protagonistes féminines de la romantasy ?
Elle est déjà reine et sait exactement ce qu’elle veut dès le début. Contrairement à beaucoup d’héroïnes de ce genre qui commencent souvent leur parcours sans pouvoir ou statut et doivent se battre pour les obtenir, Élora est dès le départ en position de force. Elle possède déjà tout le pouvoir dont elle pourrait rêver et n’a besoin de personne pour confirmer sa valeur.
Sauf qu’elle ne sait pas vivre autrement qu’à travers ce statut, et c’est justement le problème.
Je ne voulais pas de ce protagoniste masculin qui a déjà tout et auquel il ne manque qu’une femme à son bras. Dans USOG, on inverse la balance. Donnons les commandes aux femmes !
Quelle est ton affinité préférée et pourquoi ?
L’eau, sans hésiter. Elle incarne parfaitement l’équilibre entre puissance et tranquillité et j’adore la mer. 😂
Quel sentiment ressens-tu en voyant ton livre prendre vie ?
J’ai envie de hurler de joie ! J’y crois à peine. J’écris depuis toute petite, mais USOG est mon premier roman fini à 100 %, je n’aurais jamais pu espérer mieux. Le travail qu’on a accompli jusqu’ici a été colossal, mais chaque étape en valait la peine. C’est un sentiment indescriptible qui me motive depuis des mois… et je le dois en grande partie à mon éditrice.
Quelle musique imagines-tu pour représenter ton roman ?
Sans aucune hésitation : Royalty de Egzod, Maestro Chives et Neoni. Cette musique colle parfaitement au personnage principal.
« Best to give me your loyalty »
« They’ll be calling me royalty »
Quel(s) conseil(s) donnerais-tu à un écrivain qui souhaite se lancer comme toi ?
Je lui dirais sûrement :
N’aie pas peur du regard des autres. J’ai appris à mes dépens, qu’il y aura toujours des personnes pour critiquer le moindre choix que tu feras. Si une histoire trotte dans un coin de ta tête, va l’écrire. Si un rêve te hante, donne-lui vie.
L’écriture, c’est avant tout du partage, mais il faut aussi le faire pour soi. À mes yeux, écrire perd tout son sens si tu ne mets pas une part de ton âme dans chaque mot.
Et surtout, ne jamais se décourager. Écrire prend du temps, et développer sa plume en demande encore plus. Elle évolue à chaque phrase, il ne faut pas se laisser paralyser par la recherche de la perfection.
Tu veux écrire ? Ouvre un ordi, un carnet, et lance-toi, sans hésiter. Tu ne le regretteras pas.